Le botaniste Charles Flahault, la carte des végétations et l’étagement de la végétation de Valleraugue à l’Aigoual, le long du circuit des 4000 marches.
Carte des végétations – Charles Flahault
10 km l’aller – 1 journée
1200 m de dénivelé
Les 4000 marches – de Valleraugue à l’Aigoual
De Valleraugue à l’Aigoual – Circuit difficile en raison de son dénivelé de 1200 m – Se renseigner sur les conditions météorologiques de l’Aigoual avant de partir.
La fiche du sentier - 2,40 euros -
Pour avoir tous les détails sur le sentier de Charles Flahault et les 4000 marches, procurez vous la fiche détaillée.
Ce trajet aller simple des 4 000 marches, autrefois emprunté par le botaniste Charles Flahault qui a oeuvré au reboisement de l’Aigoual, traverse les étages de la végétation du chêne vert vers 300 m, du chêne pubescent, du hêtre jusqu’à l’étage sub-alpin au sommet de l’Aigoual à 1565 m, où domine la station météorologique de l’Aigoual.
Cet article a été réalisé avec l’aide de Frédéric Bertho, réalisateur de la vidéo sur « G. Fabre, le visionnaire de l’Aigoual » sur la chaîne YouTube « Ces portes qui donnent ».
Charles Flahault, botaniste précurseur
Charles Henri Marie Flahault (1852-1935) est un des botanistes français les plus influents de son époque. Il développe la géographie botanique et pose les bases de la phytosociologie qui étudie des associations végétales et leur relation avec leur milieu (sol, climat, orientation…). Il associe à cette discipline la paléobotanique qui s’intéresse à l’étude des végétaux fossiles. En 1881, il est chargé de cours à la faculté des sciences de Montpellier, puis professeur en 1883. À la demande de l’administrateur M. Liard, il crée l’Institut de botanique de Montpellier en 1890 et le dirige durant 37 ans. Vice-président et rapporteur du premier congrès international de Botanique de Paris en 1900, initiateur de la nouvelle nomenclature des plantes établie en 1905 au congrès international de Vienne, il participe également à la création de l’association internationale des botanistes. Correspondant à l’Académie des sciences et dans de nombreuses sociétés botaniques à l’étranger, il devient membre de l’académie des sciences en 1918.
Charles Flahault et la première carte de la végétation
En 1893, Charles Flahault publie un article qui délimite les associations végétales dans le bas Languedoc et ses environs. Homme de terrain, il cartographie pour la première fois ces zones de végétation. En 1894, il propose un projet d’une première carte botanique de France aux sociétés de botanique de France et de Suisse à l’image des cartes géologiques de l’époque. Charles Flahault initie la cartographie moderne en réalisant une carte botanique et forestière de la France à 1/200 000e qui représente les étapes de la végétation. 12 feuilles manuscrites sont déposées à l’Académie des sciences de Toulouse : Montpellier, Carcassonne, Aurillac, Le Puy, Gap, Larche, Rodez, Digne, Avignon, Nice, Marseille et Perpignan qui sera la seule à être éditée. En 1897, le projet est présenté au ministre de l’Agriculture, cautionné par des autorités aussi incontestables que celle de Pierre Viala, le sauveur du vignoble français. Ce projet n’est finalement pas retenu par le ministère de l’Agriculture français, mais sera développé à l’étranger, en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, en Autriche et aux USA.
Ces cartes du XXe siècle partent de l’existence d’un lien entre le climat, la botanique géographique et la vie. Les bioclimats s’organisent en zones de végétation et l’altitude détermine les étages de végétation. Trois écoles de cartographie vont se développer autour de ces concepts à Toulouse, Montpellier – Marseille et Grenoble.
Charles Flahault et le reboisement de l’Aigoual
En 1902, le directeur général des Eaux et forêts lui confie la création d’un jardin botanique au sommet de l’Aigoual destiné à expérimenter les possibilités forestières de ce massif totalement déboisé. Avec Georges Fabre, l’ingénieur forestier, il crée ce jardin à l’Hort-de-Dieu, mais aussi de nombreux autres arboretums entre 200 m et 1530 m d’altitude pour expérimenter les essences qui seront utilisées lors du reboisement. Ses travaux sur le reboisement marquent un trait d’union entre le monde des forestiers et celui des botanistes qui s’ignoraient auparavant. À l’Hort-de-Dieu il fait édifier un laboratoire pour les savants et étudiants en botanique et en sylviculture.
La délimitation de l’étage subalpin à l’Aigoual
L’étage subalpin se situe entre la forêt montagnarde dense et l’absence totale d’arbre. Il est marqué par de rares arbres au port tortueux ou rabougri et par une flore caractéristique. Contrairement à son élève Josias Braun-Blanquet, Charles Flahault pensait que l’étage subalpin n’existait pas sur l’Aigoual argumentant qu’il avait trouvé des souches de hêtre au sommet près de l’observatoire de l’Aigoual. Cette idée qui allait dans le sens d’une reforestation intégrale du massif s’est propagée et a fait l’objet de débat durant tout le XXe siècle malgré les études palynologiques de Lemée en 1950 qui montraient une absence de forêts au sommet de l’Aigoual depuis plus de 8000 ans. En 1974, Lossaint et ses collaborateurs déterminent des sols caractéristiques de la zone subalpine à partir de 1450 m sur le versant sud du mont Aigoual et 1350 m sur le versant nord. Malgré de nombreux travaux en faveur d’une zone subalpine à l’Aigoual, les synthèses récentes du Parc national des Cévennes ne mentionnent pas sa présence et définissent le sommet de l’Aigoual par l’étage « montagnard moyen et inférieur » ainsi que le rapport CSRPN_LR sur les étages de végétation dans les ZNIEFF du Languedoc-Roussillon.Ce débat n’a été tranché qu’en 2020 par les travaux de Klesczewski et ses collaborateurs qui ont délimité et cartographié la zone subalpine de l’Aigoual et défini la flore qui la caractérise.
La carte des végétations actuelles
En 1945, est créé sous l’impulsion du CNRS, le service de la carte phytogéographique qui associe un service de la carte de végétation à 1/200 000e à Toulouse à partir de la dynamique des formations végétales et un service de la carte des groupements végétaux à 1/20 000 à Montpellier à partir de la sociologie des groupements végétaux. Les levés sont réalisés à 1/50 000. De 1947 à 1991, 64 cartes de la végétation à 1/200 000e seront publiées présentant les séries de végétation de l’ensemble de la France métropolitaine. Les groupements végétaux cartographiés en séries de végétation sont généralement désignés par l’arbre qui domine l’évolution de la série. À partir des années 1970, les images satellitaires de la NASA sont décodées à la lumière des cartes de la végétation sur le terrain. La télédétection, les modèles numériques de terrain puis l’informatique avec les systèmes d’information géographiques vont révolutionner la cartographie. En 2011, le CNRS publie la carte de végétation numérisée à partir des cartes originales à 1/200 000 scannées et géoréférencées, ainsi qu’une nouvelle carte vectorisée harmonisée de la végétation potentielle à 1/1 000 000, synthétisée à partir des informations disponibles sur les cartes papier. La végétation potentielle est la végétation que l’on peut espérer rétablir compte tenu des modifications en partie irréversibles qu’a subies le milieu.
Bibliographie sur Charles Flahault et la carte des végétations
- Braun-Blanquet J. (1953) Essai sur la végétation du Mont Lozère comparée à celle de l’Aigoual, Bulletin de la Société Botanique de France, 100:10, pp 46-59.
- Debazac E.-F.(1964) L’arboretum de l’Hort-de-Dieu, Annales des sciences forestières, INRA/EDP Sciences, 21 (1), pp 23-84.
- Flahault C. (1893) Les zones botaniques dans le Bas-Languedoc et les pays voisins, Bulletin de la Société Botanique de France, 40:10, pp XXVI-LXII.
- Flahault C. (1897) Essai d’une carte botanique et forestière de la France. Annales de Géographie, t. 6, n°28, 1897. pp. 289-312.
- Guilliermond A. (1936) Discours prononcé l’inauguration du monument élevé à la mémoire de Charles Flahault, Membre de l’Académie des Sciences, à Montpellier, le samedi 11 juillet 1936.
- Klesczewski M. et al. (2020) Contribution à la connaissance de l’étage subalpin dans le massif du mont Aigoual (Gard, Lozère) : synthèse bibliographique, délimitation, caractérisation floristique et comparaison à l’échelle du Massif central. BIOM – Revue scientifique pour la biodiversité du Massif central, Université Clermont Auvergne, 2020, 1 (1), pp.49-68.
- Leguédois S. et al. (2011) « La carte de végétation du CNRS à l’ère du numérique », Cybergeo: European Journal of Geography, Environnement, Nature, Paysage, document 559.
- Rol R. (1953) Le Massif de l’Aigoual. Etude géobotanique et forestière, Bulletin de la Société Botanique de France, 100:10, pp 38-46.
- Rey P. (2009): Histoire de la cartographie de la végétation en France, CFC , n°199, pp 105-115.
Pour illustrer la carte des végétations, et en particulier celle de Charles Flahault, nous vous invitons à faire les 4 000 marches, circuit mythique de la région qui relie à pied Valleraugue à l’Aigoual.
« C’est sans doute trop volontiers qu’il choisissait de monter de Valleraugue par le sentier « des 4000 marches ». Il n’y fallait guère que deux heures, mais certains passages sont pénibles, surtout si l’on veut forcer quelque peu l’allure. Parvenant au chalet, un jour de saison avancée, il s’écroula devant la porte. »
Camprieu 20 juin 2000, Georges VALDEYRON. Extrait de « Charles Flahault ou le jardinier du jardin de Dieu »
Châtaignier et chêne vert
Le circuit débute vers 300 m d’altitude, à l’étage de végétation du chêne vert. À partir de 500 m, le chêne pubescent apparaît. Le châtaignier, omniprésent, a été planté par l’homme partout où sa culture était possible. Cette zone contient une flore spécifique en milieu schisteux de callune, bruyère, serpolet et de cistes.
Hêtraie-sapinière
Charles Flahault fait débuter la zone montagneuse cévenole vers 700-800 m, là où la culture du châtaignier cesse au profit du hêtre. La flore méditerranéenne cède alors la place à une flore typique de l’Europe tempérée. Le pin sylvestre, inexistant à la fin du XIXe siècle, a été introduit lors du reboisement de l’Aigoual.
Landes et pelouses
Ces landes et pelouses se sont formées suite au déboisement et occupent les versants rocheux sud et sont maintenues à ce stade par le pâturage des troupeaux et l’écobuage.
Une vue remarquable se dévoile sur l’ensemble du sud des Cévennes.
La hêtraie et la pinède
À partir de 1100 m, on retrouve les hêtres, puis un peu plus loin le chêne pubescent, le sorbier des oiseleurs, l’épicéa accompagne le hêtre. Une centaine de mètres plus loin, vous traversez une forêt plantée de pins sylvestres.
L’Hort de Dieu
À la bifurcation, aller tout droit. Si vous souhaitez faire un détour, le sentier à gauche vous emmène à l’arboretum de l’Hort-de-Dieu, son laboratoire et le jardin alpin où se rendait généralement Charles Flahault chaque semaine de la belle saison, parfois même à pied depuis Montpellier.
Le pin à crochet
À partir de 1420 m d’altitude, vous observez le pin à crochet qui a été introduit lors du reboisement de l’Aigoual. Ce pin aime le soleil, craint la concurrence des autres arbres et s’installe naturellement dans la zone subalpine. Il prend des formes diverses, dont l’une au ras du sol est appelée pin couché. Charles Flahault planta côte à côte des grains de pins à crochets et de pins couchés et démontra qu’il s’agissait de variétés de pins distinctes aux formes différentes, dues à la génétique et non pas à des conditions environnementales particulières (vent fort, froid).
L’étage subalpin de l’Aigoual
L’étage subalpin au sommet de l’Aigoual est marqué par de rares arbres au port tortueux ou rabougri, par des pelouses à nard et à fétuque et une flore caractéristique. Charles Flahault pensait que l’étage n’existait pas sur l’Aigoual, car il observait des souches de hêtres au sommet de l’Aigoual. Cette idée, qui allait dans le sens d’une reforestation intégrale du massif, s’est propagée et a fait l’objet de débats durant tout le XXe siècle malgré les études palynologiques de Lemée dès 1950, qui indiquaient une absence de forêts au sommet de l’Aigoual depuis plus de 8000 ans, ainsi que celles sur la détermination des sols caractéristiques de la zone subalpine.
L’Observatoire de l’Aigoual
La construction de l’Observatoire de l’Aigoual (1887-1893) proposée par Georges Fabre en 1882 s’intègre dans son vaste projet de reforestation du massif. Inauguré en août 1894, l’Observatoire est sous la direction de l’administration des forêts et, dès le départ, les relevés météorologiques sont effectués par les forestiers et envoyés à Paris pour être centralisés. Puis, l’Observatoire passe sous la direction de la Météorologie nationale en mai 1943. Avec l’arrivée des radars et satellites, dans les années 1970, les stations météorologiques d’altitude ferment les unes après les autres. Commence alors un véritable parcours du combattant pour sauvegarder l’Observatoire de l’Aigoual. Malgré la labellisation de la station par l’organisation mondiale météorologique et un vaste projet de centre d’interprétation du changement climatique assurant son avenir, Météo-France a choisi d’enterrer l’âme et l’expertise permanente de l’Observatoire de l’Aigoual pour le réduire à un centre touristique, qui sera à terme animé de façon occasionnelle par un roulement de météorologues intermittents venus d’ailleurs.
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La sortie du 13 juillet 2024
Nous étions 21 pour cette sortie estivale à 1300 m d’altitude, à l’Arboretum de l’Hort de Dieu, sous la station météorologique de l’Aigoual. Bernard nous informe sur l’état de la forêt et le fonctionnement des forêts exploitées en France. Puis nous observons la vue sur l’arboretum de l’Hort-de-Dieu, en expliquant le contexte de sa création dans le vaste projet de reboisement de l’Aigoual réalisé par Georges Fabre à la fin du XIXe siècle .
Du parking de l’Hort-de-Dieu nous regagnons la stèle dédiée à la mémoire des botanistes qui venaient de Montpellier herboriser sur l’Aigoual depuis la Renaissance. C’est l’occasion de présenter plus en détail l’éminent botaniste Charles Flahault, professeur à l’université de Montpellier, chargé de créer des arboretums pour expérimenter les essences pionnières indispensables au reboisement de l’Aigoual. Ce botaniste, pionnier de l’étude de l’association des plantes en fonction du milieu et inventeur des premières cartes de végétation, s’occupera de l’arboretum de l’Hort de Dieu et du jardin alpin et verger où il testera la viabilité des plantes et des essences sous des conditions climatiques extrêmes. Nous sillonnons le jardin alpin, au milieu des aconits et des lys, avec les informations éclairées de Jean.
Nous profitons aussi des connaissances de Bernard pour déterminer les arbres qui se sont développés dans l’arboretum et nous arrivons au chalet, restauré par Charles Flahault à partir d’une bergerie en ruines.Il y accueillait de nombreux étudiants et chercheurs, des botanistes de toute nationalité, mais aussi des forestiers, permettant ainsi de faire des liens entre les deux disciplines. À l’origine, le chalet est conçu comme un laboratoire scientifique et lieu de vie estival. Aujourd’hui, une exposition retrace son histoire, mais aussi l’avenir de l’arboretum comme terrain d’expérimentation pour l’adaptation au réchauffement climatique, notamment pour l’évolution du croisement des sapins plantés à l’époque qui depuis se sont s’hybridés.
Puis nous traversons l’arboretum jusqu’à un point de vue vers le sud et le Ranc des Bannes, au-dessus de Sumène. Vue magnifique où Michèle nous raconte la légende des noms des sommets cévenols. Nous continuons la traversée de l’arboretum et discutons de l’expérience de Flahault sur le pin couché et le pin à crochet. Enfin, nous revenons au parking de l’arboretum pour une synthèse et discussion sur les multiples questionnements restés en suspend, notamment ceux concernant les effets du réchauffement climatique sur la forêt cévenole.
Après cette journée bien remplie, nous nous retrouvons à l’Aigoual pour boire un coup au café de l’observatoire, devant la vue infinie vers les plaines languedociennes et, au loin, la mer Méditerranée.
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J Carré, IGN, (CFC, 1979)
Jean Picard, une vie dans l’ombre
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Carte topographique de la France de 1/80 000 dite carte d'Etat-Major
Exposition sur la carte d'État-Major, Bibliothèque de Fels, 2009-2010
La carte topographique française de 1887 à nos jours
Gérard Chappart et Nicolas Reynard, IGN, (CFC, 2007)
Histoire de la cartographie de la végétation de la France
Paul Rey (CFC, 2009)
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Les forêts de Cassini
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