Carte de Cassini et d’État-Major des forêts des Cévennes – identification des forêts anciennes – Gestion et préservation des forêts anciennes – Réserve intégrale biologique

Forêt ancienne – Réserve Biologique Intégrale

1 journée – 20 km

Forêts anciennes de l’Aigoual
L’Hort-de-Dieu – Brèze – Marquairès

2 sites de réserve intégrale biologique

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Les forêts anciennes présentent une biodiversité spécifique qui doit être protégée. Ces forêts sont cartographiées et identifiées grâce aux cartes anciennes (État-Major, Cassini) comparées aux données récentes de l’IGN. Elles font l’objet d’une gestion et d’une préservation particulière, comme la création de réserve biologique intégrale où la forêt n’est plus exploitée mais laissée en libre évolution. Nous vous présentons deux forêts anciennes, Réserves Biologiques Intégrales de l’Aigoual, la RBI de Marquairès et celle de Brèze.

Cet article a été réalisé avec l’aide de Frédéric Bertho, réalisateur de la vidéo sur Incendies de forêt : Une carte au secours des arbres ? sur la chaîne YouTube “Ces portes qui donnent”.

Les forêts anciennes

Les forêts anciennes sont des lieux continuellement boisés depuis au moins 150 ans pour la France. Leurs sols sont plus riches en matière organique et plus acides. Certains de ces milieux riches en bois morts présentent une biodiversité exceptionnelle et spécifique issue d’une longue évolution forestière. La flore, les champignons, les lichens, les mousses et les insectes qui digèrent les bois morts qui peuplent ces forêts sont sensibles aux modifications des sols liées aux activités agricoles ou forestières. Par ailleurs, les forêts anciennes sont des écosystèmes proches des milieux naturels jouant des rôles importants notamment dans le cycle de l’eau, le stockage du carbone… Leur identification est essentielle pour leur préservation et permettre une gestion adaptée, voire leur libre évolution.

Comment sont identifiées les forêts anciennes ?

Afin d’identifier les forêts anciennes, on utilise essentiellement les cartes anciennes d’État-major, car elles sont précises et ont été levées au milieu du XIXe siècle, lorsque le couvert végétal en France était à son minimum. Ainsi une forêt indiquée sur une carte d’état-major a de fortes probabilités d’être une forêt ancienne. Selon les objectifs, on consulte également la carte de Cassini levée au XVIIIe siècle ainsi que le cadastre napoléonien, parfois des atlas cartographiques représentant l’occupation du sol.

On procède à la cartographie des forêts anciennes en numérisant les contours des massifs forestiers des cartes anciennes puis en comparant avec les bases de données de l’IGN des forêts actuelles (la couche Végétation de la BD Topo® de l’IGN ou la BD forêt). Les cartographes distinguent ainsi les forêts présentes dès le XIXe siècle jusqu’à nos jours, celles disparues (défrichement, urbanisation, infrastructure…) et celles créées récemment (reboisement de terres agricoles suite à leur abandon ou à leur plantation…). Ces cartes permettent d’étudier l’évolution des forêts au cours du temps, leur expansion et leur déboisement.

Ces données cartographiques sont couplées avec d’autres méthodes (étude des pollens, télédétection laser, archéologie, modèles numériques de terrain, cartes postales et photographies anciennes, photographies aériennes anciennes dès 1946 à la création de l’IGN, archives forestières ou mémoire orale…).

Où se trouvent les forêts anciennes ?

Les forêts anciennes se retrouvent dans les zones les moins appréciées par l’agriculture, surtout en zone montagnarde : altitudes élevées, versants nord et pentes fortes. Elles proviennent généralement des grandes forêts royales et du clergé, devenues forêts domaniales après la révolution. Celles présentes sur la carte de Cassini qui ont été déboisées l’ont été soit avant la fin du XIXe siècle en milieu rural, soit vers la moitié du XXe siècle en milieu urbain ou périurbain. Plus de 90 % des forêts actuelles ne sont pas présentes sur la carte de Cassini.

En Cévennes près de 60 % des forêts anciennes se trouvent sur l’Aigoual et le Lingas, 21 % sur le mont Lozère, 13 % sur le Bougès, les vallées cévenoles et les causses possèdent très peu de forêts anciennes.

Pourquoi identifier les forêts anciennes ?

Identifier les forêts anciennes est un préalable à leur protection et leur gestion. La protection des forêts sub-naturelles ou anciennes est l’un des objectifs de l’Union européenne en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030. En France, l’objectif est de placer en zone protégée 30 % du territoire, dont 1/3 en pleine naturalité, c’est-à-dire en libre évolution.

Dans le cadre du projet lancé en 2015 « Mutualisation de la cartographie des forêts anciennes sur les Parcs naturels du Massif central, une étape indispensable à leur préservation », le réseau inter-parcs du Massif central (IPAMAC) est en train de réaliser une couche nationale et historique d’occupation du sol. Ces travaux permettent aujourd’hui au Conservatoire botanique de bénéficier d’une cartographie des forêts présumées anciennes sur l’ensemble de son territoire. À terme, l’ensemble des données issues des croisements d’information permettront de renseigner voire d’orienter les décisions des pouvoirs publics en matière de préservation et de valorisation des ressources forestières.

L’identification des forêts anciennes permet également d’ouvrir un vaste champ de recherche de l’écologie historique, l’impact de l’agriculture sur la répartition des espèces, le stockage du carbone du sol, la dynamique des habitats…

Comment gérer et préserver les forêts anciennes ?

Une fois identifiées ces forêts font l’objet d’une attention particulière dans la gestion et la préservation.

La cartographie d’IPAMAC contribue à la « boîte à outils » spécifique aux forêts anciennes du Massif central. Ces outils permettent d’identifier et de localiser les forêts anciennes du Massif central, de caractériser leur état de conservation et la biodiversité potentielle qu’elles abritent et enfin d’identifier et de hiérarchiser les enjeux locaux en termes de conservation afin d’éclairer les choix de gestion et d’action.

Des statuts de protection en France sont créés dès 1953, pour les réserves biologiques dirigées (RBD) ou intégrales (RBI), les Parc nationaux en 1960 et les réserves naturelles en 1961, les contrats Natura 2000 en 1992, le concept d’îlots de vieux bois en 1997. En Cévennes des réserves sont créées par arrêté d’aménagement forestier dès 1933. La partie de forêt classée en Réserve biologique intégrale (RBI) est laissée en libre évolution naturelle et permet donc le développement de forêts anciennes et matures.

Quelles sont les cartes utilisées pour identifier les forêts anciennes ?

La carte de Cassini : Elle pose un problème, car la localisation des forêts sur la carte Casini n’est pas exhaustive, ainsi il y a un risque d’erreur d’interprétation. Par ailleurs les forêts sont sous-représentées dans les cartes de Cassini. Néanmoins, une carte des forêts du royaume de France durant la seconde moitié du XVIIIe siècle a été réalisée à partir de la carte Cassini. Le taux de boisement est estimé à 13 %, actuellement il est de 29 %. Ceci indique une très forte progression de la forêt depuis le XVIIIe siècle, et plus précisément depuis la deuxième moitié du XIXe siècle suite à la déprise agricole et aux politiques de reboisement. 29 % des forêts actuelles sont présentes sur la carte de Cassini et représentent pour la plupart des forêts anciennes.

La carte d’État-major, levée entre 1818 et 1866, est la principale carte utilisée, car elle est précise. Les forêts, lieux stratégiques militaires, ont été soigneusement indiquées et elle correspond au minimum forestier en France. Une forêt présente sur cette carte a échappé aux grandes périodes de défrichement et il est fort probable qu’elle ne sera pas défrichée par la suite. Les types de forêts sont identifiés, par exemple en Cévennes les châtaigneraies sont souvent notées sur la carte d’État-Major en vergers. Les forêts de la carte d’État-Major ont été vectorisées et une base de données géographiques est créée qui sera comparée à la base de données actuelles de l’IGN. Les limites de la méthode  concernent la difficulté de numériser la carte d’état-major, notamment les couleurs délavées difficiles à différencier et le relief qui assombrit les couleurs. Il peut y avoir des erreurs sur la carte d’état-major et certaines forêts présentes ont pu être défrichées, mises en culture et reconstituées ensuite. Ainsi il est indispensable de coupler avec d’autres données pour s’assurer de l’ancienneté et la continuité d’une forêt ancienne.

Le cadastre napoléonien, réalisé entre 1807 et 1850, est beaucoup plus détaillé et exhaustif, notamment les matrices cadastrales consultables aux archives départementales qui précisent le statut des parcelles d’un point de vue de l’occupation du sol et les changements de propriétaires. Cependant son échelle varie entre 1 : 500 et 1 : 5000 pour les feuilles parcellaires et 1 : 10 000 à 1 : 20 000 pour les plans d’assemblage et est trop précise pour des analyses sur de grandes zones d’étude. De plus, la qualité des plans et la fiabilité de la donnée sont variables, des déclarations sont susceptibles d’être faussées pour payer moins d’impôt.

Les forêts anciennes en Cévennes

La surface des forêts cévenoles a été multipliée par 4 depuis le milieu du XIXe siècle. Les forêts anciennes représentent 21 % des forêts actuelles, qu’elles soient publiques ou privées. La plupart sont situées dans le domaine privé. À peine 5% des forêts présentes au milieu du XIXe siècle, essentiellement localisées sur des pentes faibles et bien exposées, ont été défrichées. Les principales forêts anciennes des Cévennes sont les forêts de Mercoire, du Bougès et de l’Aigoual et les Cévennes possèdent plusieurs réserves biologiques intégrales (RBI).

Une cartographie des forêts anciennes a été réalisée à partir de la carte d’État-Major (1844-1856) et de la BD forêt V1 de l’IGN réalisée en 2006. Par ailleurs, une cartographie des forêts susceptibles d’être placées en évolution libre a été réalisée à partir de la cartographie des forêts anciennes, celle des habitats et de leur état de conservation, les données faunistiques et floristiques, les connaissances des agents de terrain, le niveau de maturité des peuplements et la date de la dernière coupe. Ces documents ont servi pour l’élaboration de la charte du parc national des Cévennes et d’aide à la décision. À partir des années 1990, un maillage d’îlots de sénescence (petites zones protégées de quelques hectares) et de réserves biologiques intégrales couvrant au total plus de 3000 ha a été mise en place par le Parc national des Cévennes et en 2013 la charte du PNC, après deux ans de concertation, a fixé 9600 ha de forêts dont la gestion recherchée est la libre évolution.

Évolution de la forêt cévenole

En Cévennes, les 2/3 des forêts de hêtres et de chênes originelles ont été détruites et remplacées par les châtaigneraies et les pâturages avant le début du XIXe siècle. Au XIXe siècle, les Cévennes sont très déboisées, hormis les châtaigneraies, du fait du surpâturage et de la surexploitation du bois pour l’industrie. Suite à la loi pour la restauration des terrains de montagne de 1882, la forêt est reconstituée à l’exemple de la forêt exceptionnelle de l’Aigoual.

Les forêts anciennes qui ont été épargnées par la déforestation au XIXe siècle sont composées essentiellement de chênes (26%), de hêtre (11%) et de châtaigniers (12%). Elles sont installées sur des pentes plus fortes que les forêts récentes, ont été protégées car moins adaptées au pastoralisme. Les forêts récentes sont dominées par le châtaignier (15%), le chêne et le hêtre ne présentant que 7% et 3 % respectivement. La part des conifères a augmenté dans les forêts récentes, 90% des conifères des peuplements actuels sont situés dans des forêts récentes. Ceci est du aux politiques dans les années 70 de reboisements de pins noirs d’Autriche et d’épicéa dans le cadre du fonds forestier national. Le pin sylvestre a colonisé naturellement les milieux ouverts.

La châtaigneraie a été introduite par les moines au XIVe siècle, coupée en 1950-1960 pour le tanin, puis abandonnée lors de l’exode rural, affectée par la maladie du chancre elle constitue de véritables forêts, reprise par les rejets et colonisée par des semis spontanés.

Deux forêts anciennes de l’Aigoual

Pour illustrer cet article, nous vous emmenons dans deux forêts anciennes de l’Aigoual au statut de réserve biologique intégrale. Elles sont accessibles à moins d’un kilomètre à pied d’une route ou le long de sentiers pédestres.

La Réserve biologique intégrale du Marquairès

La Réserve biologique intégrale (RBI) de Marquairès de 183,7 ha se situe à la limite entre le schiste et le granite, le long de la haute vallée du Tarnon, entre 770 m et 1180 m d’altitude. L’une des particularités de la réserve est l’existence de forêts sur des éboulis, très nombreux dans le secteur. La forêt, peu accessible, a été moins exploitée et pâturée que les autres forêts de l’Aigoual au XIXe siècle et a été reboisée au XXe siècle.

La hêtraie antérieure aux reboisements de l’Aigoual de la fin du XIXe siècle contient des arbres pluricentenaires. Ainsi la dynamique naturelle des habitats forestiers est préservée et permet de conserver et développer une biodiversité spécifique des forêts anciennes. Cette forêt a poussé sur des éboulis de cornéennes, schistes recuits à proximité du granite. Dans un premier temps, mousses et lichens ont colonisé les éboulis permettant la formation d’un microsol indispensable à la végétation, notamment le Saxifrage de Prost, plante endémique des Cévennes.

La chênaie-hêtraie, exposée à l’Est, fait partie de la Réserve biologique intégrale. Installée sur des éboulis, le chêne y est en mélange avec le hêtre, l’alisier blanc, le sorbier des oiseleurs, les érables à feuilles d’obier, champêtre et sycomore, et localement, le merisier, le frêne et le tilleul. Sur la droite, en contrebas, le Tarnon est bordé d’aulnes et de frênes et la loutre et le castor y ont été observés. Un des intérêts majeurs de cette réserve est la présence d’insectes en voie de disparition liés aux forêts anciennes : le pique-prune, la rosalie alpine, le lucane cerf-volant, des coléoptères bio-indicateurs de forêts matures et très anciennes. Les vieux arbres (hêtre, chêne, mais aussi érable et tilleul) sont propices à la présence de nombreux oiseaux liés aux cavités comme le pic noir ou la chouette de Tengmalm ainsi qu’une colonie de chauves-souris (petit rhinolophe).

Le circuit de la forêt du Marquairès traverse la réserve biologique du Marquairès

La Réserve Biologique Intégrale de Brèze

La hêtraie de la Brèze est une forêt protégée, classée Réserve biologique intégrale (RBI) depuis 2006. Elle est représentative des hêtraies montagnardes de l’Aigoual et est constituée quasi exclusivement de hêtre (95%). Vous observez de nombreuses cépées sur des souches anciennes. Ces 110 hectares de hêtraie sur granite sont la seule forêt qui restait avant la période de reforestation de l’Aigoual engagée par Georges Fabre à partir de 1875. Elle a échappé au reboisement et à l’introduction d’autres espèces. Elle n’a plus été exploitée depuis la Seconde Guerre mondiale ce qui a permis à une biodiversité propre aux forêts anciennes de se développer.

Le circuit “Les forêts de Meyrueis à l’Aigoual” traverse la réserve biologique de Brèze

Où dormir vers le mont Aigoual ?

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La vidéo de Frédéric Bertho

Incendie de forêt, la carte au secours des arbres ?

Frédéric Bertho

Frédéric Bertho

Randonneur et passionné d'Histoire depuis toujours, Frédéric Bertho n'a de cesse de rechercher, lors de ses pérégrinations, le sens de ce qu'il observe. Partant du principe que rien n'existe au hasard, il s'attache à redécouvrir l'histoire de ceux qui ont participé à la création de notre environnement actuel, et partage désormais le fruit de ses recherches sur sa chaîne YouTube "Ces portes qui donnent"...
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Cartes de Demain

Terra Forma

Manuel de cartographies potentielles de Frédérique Aït-Touati, Alexandra Arènes et Axelle Grégoire.

Livre "Atlas" du philosophe Michel Serres

Atlas

"Atlas" de Michel Serres - 1996 - Édition Flammarion - épuisé -

 

Éléments de bibliographie

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Bibliographie sur la cartographie et les cartes des Cévennes

(en cours de réalisation)

Histoire de la cartographie

Jean Picard, une vie dans l’ombre

Exposition de l'Observatoire de Paris

Les débuts de la cartographie scientifique

Suzanne Débarbat et Simone Dumont. Observatoire de Paris (CFC, 1996).

La carte de France

par Monique Pelletier (CFC, 1986).

Jean-Dominique Cassini

Exposition, dossier pédagogique et bibliographie sur Jean-Dominique Cassini et la cartographie au temps de Cassini

Cartographie et pouvoir sous les règnes de Louis XIV et Louis XV

Monique Pelletier - CFC, Compte-rendu de la réunion du 16 mars 1994 sur le thème de "la cartographie et le pouvoir dans l'histoire de la cartographie".

Carte topographique de la France de 1/80 000 dite carte d'Etat-Major

Exposition sur la carte d'État-Major, Bibliothèque de Fels, 2009-2010

La carte topographique française de 1887 à nos jours

Gérard Chappart et Nicolas Reynard, IGN, (CFC, 2007)

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